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Dragon: L'Histoire de Bruce Lee

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.75/5

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15 critiques: 2.77/5



jeffy 2 A éviter
Ghost Dog 3.5 Un bel hommage à une légende
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


A éviter

Bon, il faut vraiment vouloir regarder tout sur Bruce Lee pour aller jusqu'à voir ce film. La plus grande partie du film est consacrée aux premières années aux usa de Bruce Lee et sa rencontre avec Linda, les débuts de son école de Gung-Fu. Tout ça est assez mélo et sans grand intérêt en dehors des quelques combats. Malheureusement on ne fait qu'esquisser la partie la plus intéressante, les premiers contacts de Bruce avec le cinéma hollywoodien. C'est quand même la période décisive qui a aboutit au retour à Hong-Kong. Là aussi on passe assez vite sur le coté cinématographique. A noter quand même la scène de la première projection de Big Boss qui pour la seule et unique fois du film donne à voir le phénomène médiathique qu'il fût. Sinon, les fantômes sont plutôt génants car mal intégrés à l'histoire et on sent bien l'alibi arriver pour expliquer la fin prématurée du héros. Le film s'arrète sur le tournage de Enter the Dragon sans qu'on ait appris grand'chose (si quand même la machine tournante lors de son séjour à l'hôpital) et sans que les quelques combats ne parviennent à nous sortir de cette léthargie.

07 août 2004
par jeffy




Un bel hommage à une légende

Dragon a beau être sorti à un moment très opportun (20ème anniversaire de la mort de Bruce Lee, sortie de sa biographie écrite par sa femme, mort de Brandon Lee), Dragon a beau éluder sans complexes la question de sa mort encore mystérieuse aujourd’hui, laissant de nombreux spectateurs curieux et avides de vérité sur leur faim avec cette petite phrase balancée comme épilogue « je préfère me souvenir de lui quand il était vivant », Dragon a beau romancer à mort à la sauce hollywoodienne l’histoire d’une vie pas comme les autres en n’oubliant pas de la ponctuer très mécaniquement de combats, il n’empêche qu’il m’est difficile de lui en vouloir tant il aura marqué mon adolescence et m’aura poussé à découvrir le cinéma d’extrême-orient. Et revoir ce film 12 ans après me donne toujours autant de plaisir : celui par exemple de contempler le stupéfiant travail fourni par Jason Scott Lee pour apprendre les arts martiaux, mais aussi les gestes et les mimiques du Petit Dragon, de savourer l’histoire d’amour mimi entre lui et sa blonde ou encore cette incursion intéressante dans ses rêves hantés par des démons intérieurs héréditaires. En outre, certaines vérités pas toujours bonnes à rappeler le sont ici, comme le racisme patent de la société américaine de l’époque qui se retrouvait également dans les productions hollywoodiennes, ou les tensions entre membres de la communauté chinoise expatriée aux USA, ceux qui veulent s’intégrer au pays hôte se heurtant à ceux qui se renferment sur eux-mêmes.

Sans être un grand film, Dragon sait être captivant de bout en bout pour rendre au final un vibrant hommage à un rebelle with a cause qui a marqué d’une emprunte indélébile le cinéma mondial en l’espace de seulement quelques films.



02 septembre 2004
par Ghost Dog


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